Brève N° 16 : A une mienne nièce que je n'ai jamais encore rencontrée

7 Mars 2018

La belle nièce (a la mode Baoulé!)

Il y a maintenant largement plus d’un demi-siècle, j’osais forcer la porte d’une famille par amour de celle qui m’a chaleureusement donné quatre merveilleux enfants, desquels ont découlé treize petits enfants. De tout cela je ne saurai jamais suffisamment rendre grâce à Dieu, si celui-ci à l’élégance d’exister…

En épousant l’énigme qu’a toujours su rester Béatrice (Dadou ou tante Dadou pour les siens), j’ai aussi épousé une étrange famille, la sienne… Je n’évoquerai ici que l’un de ses six frères ou sœurs (Guilou, Philippe, Guislaine, Dadou, Titou, Vévé, Totie. (-1 !)).

Philippe, ce grand Frère, blond aux yeux bleus (non là je ne suis plus très sûr !) est le premier dont j‘ai fait la connaissance (mais cela, j’ai dû déjà le narrer ici ou là…).

Notre dernière rencontre remonte pour le moins à un quart de siècle, lors des épousailles de Guillaume et de Caroline…

Pourquoi évoquer « Philippe » ?

Coup sur coup, deux évènements ont réveillés le lion dormant dans son coin de brousse.

Le premier de ces évènements est la diffusion sur Facebook de la splendide photo d’une belle inconnue « Aimée Kankouan » ; le second évènement est le message, supposé rassurant, d’un compositeur notoire confirmant avoir par chance échappé à ces explosions visant ostensiblement le centre de l’alliance française où nos artistes avaient justement une réunion !...

Plouf, plouf ! Je dégringole encore une fois un demi-siècle en arrière……

C’était au temps où ce pays n’était pas encore « le pays des hommes intègres » ; un jeune médecin travaillait dans un dispensaire, dépendant, autant qu’il m’en souvienne, d’une mission, de ces Pères Blancs qui furent les garants de mon instruction religieuse. De là nous eûmes un jour cette effrayante nouvelle que Philippe descendant de Ouaga, en Haute Volta, vers Abidjan par la route avait eu l’aimable initiative de percuter un malveillant grumier !... (Peut être après 18h30 ce qui, sous ces cieux, veut dire de nuit)

C’est de là que : Oncle Philippe, Il boitte !

Il fut dans la famille, un seul message, il faut le marier avant qu’il ne se tue…

C’est le Sergent (ou Sergent-Chef !) Joëlle du Fou que l’on a trouvé pour stabiliser l’impétueux Philippe Debuchy (ou de Buchy !).

Je crois avoir conté par ailleurs les fiançailles de Joëlle et de Philippe, au cours desquelles l’étrange créature que je représentais avait été prise sous l’aile protectrice de la grand-mère du Fou, me préservant de ces étranges agressions, en effet je n’étais point de « Grande Tente ».

Le couple énergique, tante Joëlle et oncle Philippe, retourne sur ces terres africaines, cette fois au Cameroun…

Le Docteur Philippe et l’Infirmière Joëlle sont maintenant à gérer un dispensaire à Nkongsamba, Ouest Cameroun. (C’est à Nkongsamba que j’ai vu pour la première fois des plantations d’hévéa). J’ai oui dire, ce qui peut être un légende, qu’un matin ce charmant couple a trouvé sous la véranda deux ou trois têtes de Bamiléké rebelles… C’était une autre époque, il y avait moins d’explosif à demeure.

Et Voilà…. Que veut-il dire le vieux ronchon…

En premier lieu que l’épouse d’Arnaud est très belle, surtout quand elle ne se cache pas derrière de larges lunettes de soleil… Que leurs poussins sont aussi apparemment très beaux, du peu que j’ai pu voir sur de rares photos …

J’ai aimé très fort Philippe, comme un frère. L’image de lui qui me reste du mariage de Guillaume est dure, très dure…

Quand à Aimée, j’ai grand besoin de lui dire que même mon beau père a fini par accepter que je ne sois pas tout à fait blanc ! Mais était-ce d’une autre époque ?

Un cadeau en guise de bisous de fin… Bonne maman et bon papa au bout du jardin à Attigny…

Parents, grands-parents et pour les mousses Arrières grands parents…

Doc Philippe et Sergent Jojo (plus une Bérangèr) et sur l'autre Bon Papa et Bonne Maman au fond du jardin à Attigny